Madame Mary

Le psy révèle pourquoi se contenter de peu vous coûte bien plus cher que vous ne le pensez !

Vous est-il déjà arrivé de rester dans une situation qui vous pèse, sans réussir à passer à l’action, même en sachant que vous n’êtes pas heureux ? Le psychologue Nicolás Salcedo met en lumière un phénomène surprenant appelé « paradoxe de la région beta » : nous tolérons mieux les crises violentes que les désagréments persistants, et c’est souvent le petit malaise qui finit par s’installer confortablement… Bien plus coûteux sur le long terme qu’un changement radical.

Qu’est-ce que le paradoxe de la région beta ?

Initialement formulée par Daniel Gilbert, chercheur à Harvard, cette théorie révèle que les événements négatifs modérés (une irritation quotidienne, une relation insatisfaisante, un emploi décevant) ont un impact plus durable que les crises majeures (lieu de vie détruit, licenciement brutal, deuil soudain). Alors que l’on redresse vite la barre après un grand choc, on s’enfonce dans l’insatisfaction quand l’inconfort reste “supportable”.

Exemples concrets du quotidien

Pourquoi restons-nous dans l’inconfort modéré ?

Salcedo explique que notre cerveau possède une « zone de tolérance » : si la situation ne la franchit pas, nous préférons subir plutôt que risquer l’inconnu. Le système d’adaptation reste inactif tant que la douleur n’est pas jugée « intolérable ». Nous nous persuadons que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, mais tant qu’on peut respirer, on supporte.

Les pièges de la modération

À force de tolérer un petit mal-être, on risque de voir nos ressources s’épuiser : stress chronique, anxiété persistante, perturbation de notre équilibre émotionnel. Le psychologue rappelle :

Deux conseils pour agir avant de toucher le fond

Pour Mary, fondatrice de MadameMary.fr, cette théorie est un appel à la créativité dans notre bien-être. Plutôt que d’attendre l’ultime coup de semonce, adoptons des gestes proactifs :

Introspection et plan d’action

Pour ne pas se laisser déborder, Mary préconise d’établir un plan de changement en trois étapes :

Quand demander de l’aide

Salcedo rappelle que chaque personne est unique, et que la paradoxale “zone de tolérance” varie selon notre histoire et notre résilience. Si vous hésitez à franchir le pas ou si la situation vous paralyse, n’hésitez pas à solliciter un coach ou un psychologue pour vous accompagner. La démarche proactive est le meilleur gage d’épanouissement durable.

Le prix de la stagnation

En définitive, le vrai coût de l’immobilisme n’est pas seulement financier : c’est un capital de confiance en soi, de temps et d’énergie qu’on disperse dans l’inaction. Mary encourage chacune à repenser dès aujourd’hui ses petites contrariétés, à voir dans chaque inconfort une opportunité déguisée, et à oser déclencher le changement avant même de toucher le fond.

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