Madame Mary

Vous ne devinerez jamais pourquoi Midsommar, ce film d’horreur en plein jour sur Prime Video, va vous terrifier !

Pourquoi « Midsommar » a fait basculer Mary du côté des amateurs de frissons

Je l’avoue sans honte : jusqu’à récemment, le genre horrifique ne me tentait pas du tout. Entre les sursauts imprévisibles, la tension oppressante et l’ambiance souvent trop sombre, j’avais renoncé à plonger dans ces univers. Et pourtant, sur les conseils d’une amie, j’ai cliqué sur « Midsommar », disponible sur Prime Video. Résultat ? Mon regard sur le cinéma de terreur a complètement changé.

Un festival diurne loin des classiques nuits noires

« Midsommar », réalisé par Ari Aster (le maître derrière « Hereditary »), se déroule à la pleine lumière du soleil suédois, brisant tous les codes du film d’horreur traditionnel. Le récit suit une jeune Américaine, Dani, et son compagnon Christian, en pleine crise personnelle, qui se rendent avec des amis dans une communauté isolée pour célébrer le solstice d’été lors d’un festival centenaire.

Rituels païens et effroi poétique

Ce qui m’a frappée, c’est la beauté cérémoniale du film : costumes en fleurs, danses collectives, autels naturels… Puis, l’horreur jaillit au détour d’un plan, sans crier gare. Le réalisateur joue sur l’imprévu : une cérémonie qui déborde, un visage trop parfait, un silence soudain. Tout devient terrifiant, non pas parce qu’on voit des entités démoniaques, mais parce que l’inattendu est la seule certitude.

Une plongée dans le folk horror

« Midsommar » s’inscrit dans la veine du folk horror, un sous-genre qui puise ses peurs dans les traditions et croyances populaires. Mary a repéré les influences suivantes :

Florence Pugh, l’héroïne au courage bouleversant

Personne n’aurait su mieux incarner la fragile résilience de Dani que Florence Pugh. Son visage marque les spectateurs : à la fois vulnérable et déterminé, elle traverse les épreuves physiques et psychologiques du film comme une fleur soumise à la tempête. La comédienne elle-même a confié avoir été marquée durablement après le tournage : “J’ai pensé que j’allais me briser en incarnant cette douleur.” Cet investissement rend chaque émotion d’autant plus palpable.

Ari Aster, architecte de la terreur subtile

La mise en scène d’Ari Aster fait la part belle aux contrastes : plans larges pour installer une atmosphère bucolique, puis gros plans pour capter l’effroi. Mary a retenu ces procédés :

Pour qui ce film est-il fait ?

Si vous êtes comme moi, sensible à l’esthétique autant qu’à l’émotion, vous allez adorer « Midsommar ». Il n’est pas nécessaire de supporter les cauchemars nocturnes : le film captive par sa beauté hallucinée et son étrangeté diurne. C’est un rendez-vous parfait entre cinéma d’auteur et frissons maîtrisés.

Comment savourer pleinement l’expérience « Midsommar »

Le mot de Mary

Grâce à « Midsommar », j’ai découvert que le cinéma d’horreur peut être une célébration de l’imaginaire et de l’art visuel, bien plus qu’une succession de jump scares. Si vous pensiez ne jamais aimer ce genre, laissez-vous tenter : la magie du solstice vous attend sur Prime Video.

Quitter la version mobile