Il reste moins d’une semaine pour (re)voir un film qui a littéralement changé le cinéma moderne : Jaws. Véritable matrice du blockbuster, le chef-d’œuvre de Steven Spielberg fête ses cinquante ans et disparaîtra du catalogue Netflix le 1er janvier 2026. Pour Mary et toutes les lectrices qui aiment se blottir sous un plaid un soir d’hiver, c’est l’occasion parfaite de (re)découvrir pourquoi ce film conserve, cinquante ans plus tard, une place à part dans nos imaginaires.
Le blockbuster qui a redéfini Hollywood
À sa sortie en 1975, Jaws n’a pas seulement fait peur aux vacanciers : il a inauguré un modèle nouveau de production et de distribution. L’histoire d’un requin tueur terrorisant une petite station balnéaire a été servie par une stratégie marketing massive et une sortie simultanée dans des centaines de salles — une démarche révolutionnaire à l’époque. Résultat : un engouement populaire inédit et des recettes stratosphériques qui ont prouvé que le cinéma pouvait devenir un phénomène culturel planétaire du jour au lendemain.
Le suspense maîtrisé, loin d’être gratuit
Ce qui rend Jaws si durable, c’est moins la créature en elle-même que la façon dont Spielberg instille la peur. Le monstre est souvent suggéré plutôt que montré, et cette économie de révélations transforme l’attente en terreur. Le montage, les plans serrés, les regards, l’espace vide de l’océan… tout concourt à créer une tension constante. Le fameux requin mécanique, surnommé « Bruce », ne fonctionne pas toujours parfaitement — et paradoxalement, cette imperfection a contribué à la magie : moins on voit, plus l’imagination fait son œuvre.
La musique : deux notes, une terreur
Impossible d’évoquer Jaws sans penser à sa bande-son. Composée par John Williams, cette ligne mélodique minimaliste — deux notes répétées — est devenue synonyme d’effroi. C’est un vrai cours de cinéma sur la manière dont une bande-son peut devenir un personnage à part entière : à l’annonce de ces deux notes, le cœur s’accélère sans que l’œil n’ait encore vu quoi que ce soit. Pour Mary, qui adore analyser les petits détails qui font battre un film, la partition de Williams est un modèle d’efficacité émotionnelle.
Un film qui a tout inventé… et tout inspiré
Jaws a aussi inventé une façon de concevoir la sortie d’un film. Sa campagne publicitaire omniprésente, son slogan accrocheur et sa sortie nationale massifiée ont posé les bases du marketing de l’été. On peut dire sans exagération que le blockbuster tel qu’on le connaît aujourd’hui porte une part de l’ADN de Jaws : spectaculaire, calibré pour le grand public et pensé pour durer au box-office. C’est un héritage que l’industrie continue d’exploiter, pour le meilleur et parfois pour le pire.
Pourquoi le revoir maintenant ?
Et puis, avouons-le, il y a une part de pur plaisir nostalgique à revoir un film qui a terrifié nos parents et qui continue encore aujourd’hui d’arracher quelques frissons, même à celles d’entre nous qui pensent ne pas être « fans » de films d’horreur.
Une expérience cinématographique à partager
Pour une soirée cosy entre amies, Jaws fonctionne à merveille : suspense, dialogues cultes et moments de tension qui se partagent avec plaisir. C’est aussi une excellente pierre d’entrée pour expliquer aux plus jeunes comment, avant les effets spéciaux numériques, on pouvait encore glacer le sang d’un public avec ingéniosité et maîtrise dramaturgique.
Quelques détails qui font la différence
Comment organiser votre séance Jaws
Si vous envisagez une soirée cinéma avant la date butoir, voici quelques idées pour sublimer l’expérience :
Jaws se prête particulièrement bien à ce format : l’intensité du film se savoure d’autant mieux dans une ambiance confort et partage.
Un incontournable à (re)voir avant qu’il disparaisse
Que vous soyez cinéphile, curieuse d’histoire du cinéma ou tout simplement en quête d’une excellente soirée film, Jaws est une proposition immanquable. Son retrait prochain de Netflix en fait un rendez-vous à ne pas manquer si vous n’avez pas encore revu cette pépite. Mary vous le recommande chaleureusement : prenez votre plaid, faites chauffer le thé (ou le chocolat) et laissez-vous happer par une œuvre qui a fait trembler l’océan et le monde du cinéma.
