Sur MadameMary.fr, j’aime partager des conseils pour vivre pleinement, et si la clé du bien-être était d’apprendre à cohabiter sereinement avec la frustration ? Loin de n’être qu’une émotion négative à bannir, la frustration, bien comprise et bien gérée, peut devenir un puissant moteur de croissance personnelle. Inspirée par les enseignements de Víctor Küppers, expert en psychologie positive, je vous propose d’explorer ensemble comment transformer ce ressenti en véritable atout.

La psychologie positive n’est pas un état d’esprit forcé

Contrairement aux idées reçues, la psychologie positive ne consiste pas à afficher un éternel optimisme ni à masquer toute émotion douloureuse. Il s’agit plutôt de mettre en lumière nos forces et ressources intérieures, tout en acceptant ce qui nous blesse. Comme l’explique Víctor Küppers, « la psychologie positive est l’étude scientifique du bonheur sans abandonner ce qui nous rend malheureux ». Autrement dit, il ne s’agit pas de ranger nos émotions négatives dans un tiroir, mais de leur accorder une place pour mieux les traverser.

Pourquoi la frustration est inévitable

La frustration surgit lorsque :

  • Un désir est bloqué (je ne parviens pas à atteindre un objectif).
  • Une attente est déçue (la réalité ne correspond pas à ce que j’imaginais).

Ces situations sont inhérentes à la vie : ni vous ni moi ne pouvons contrôler tous les aléas du quotidien. Pourtant, trop souvent, nous restons figées dans la rumination, ce qui peut entraîner anxiété, colère ou découragement. L’enjeu n’est donc pas d’« éradiquer » la frustration, mais de la comprendre et de l’accueillir pour éviter qu’elle ne nous paralyse.

Le droit au « cabreo » : quand se défouler devient vertueux

Víctor Küppers défend avec force le « droit au cabreo », c’est-à-dire la permission de ressentir et d’exprimer sa colère ou sa déception. Car se voiler la face n’aide personne. Un défouloir maîtrisé est même salutaire : pleurer, crier, écrire sa colère sur un papier ou en parler à une amie permet de libérer la tension accumulée. Mais attention : comme le souligne l’expert, il faut aussi savoir poser une limite temporelle pour ne pas rester prisonnière de cette émotion.

Les étapes pour canaliser la frustration

  • Accueillir la sensation : nommez ce que vous ressentez (« je suis en colère », « je suis déçue »).
  • Vider le trop-plein : cris, larmes, écriture, conversation franche ; choisissez votre défouloir.
  • Poser une borne temporelle : décidez qu’à la fin de votre moment de défoulement (5, 10 ou 15 minutes), vous tournerez la page.
  • Respirer et « passer écran » : prenez quelques inspirations profondes, puis imaginez-vous tourner une page de livre pour symboliser votre transition.
  • Recentrer le regard : demandez-vous « Que puis-je faire concrètement ? » et notez une action à court terme pour reprendre le contrôle.

Transformer la frustration en moteur d’action

Une fois la tempête émotionnelle apaisée, l’objectif est de reconnecter avec votre capacité d’agir. Cette question si simple – « Que puis-je faire maintenant ? » – vous replace dans un état d’auto-efficacité et d’optimisme réel. Vous passez du statut de victime de la situation à celui d’actrice de votre vie.

Adopter une vision bienveillante et réaliste

La psychologie positive réaliste consiste à accepter que la vie comporte des difficultés inévitables et à développer la conviction que vous avez les ressources pour les affronter. Cette posture vous aide à :

  • Diminuation du stress lié aux attentes irréalistes.
  • Renforcement de la confiance en soi grâce à des réussites concrètes.
  • Construction d’une résilience capable de vous soutenir face aux imprévus.

En tant que fondatrice de MadameMary.fr, mon souhait est de vous offrir des clés simples pour nourrir votre bien-être jour après jour. Apprendre à cohabiter avec la frustration est un acte de douceur envers vous-même : autorisez-vous à ressentir, à exprimer et à poser des actions pour avancer. Vous verrez alors que chaque obstacle, par sa juste gestion, peut se transformer en tremplin vers une vie plus épanouie.

By Mary