La posture du crocodile : le geste anti-stress à adopter ce soir

Dans notre quotidien surchargé, je cherche toujours des petites routines simples et efficaces pour retrouver calme et bien-être. La posture du crocodile, ou Makarasana, est l’une de ces découvertes que j’aime partager avec vous : accessible, apaisante et idéale pour dénouer les tensions. Pas besoin d’être souple ou d’avoir des heures devant soi — cette asana convient parfaitement aux débutantes et s’intègre facilement à une routine du soir pour se détendre après une longue journée.

Pourquoi cette posture fonctionne si bien

Le nom peut faire sourire, mais la posture imite la façon dont un crocodile se repose, profondément détendu. Allongée sur le ventre, vous laissez votre abdomen s’appuyer au sol et permettez au diaphragme de s’étendre librement : la respiration devient plus ample et plus consciente. Cette connexion entre ancrage du corps et respiration diaphragmatique agit comme un interrupteur « pause » pour le système nerveux. Résultat : moins d’angoisse, une diminution des tensions dorsales et, pour beaucoup, une meilleure qualité de sommeil lorsqu’elle est pratiquée le soir.

Comment pratiquer la posture pas à pas

La simplicité est la grande force de Makarasana. Voici comment la réaliser en douceur :

  • Installez votre tapis et portez une tenue confortable qui ne serre pas le buste.
  • Allongez-vous face contre terre, jambes étirées derrière vous, pieds rapprochés.
  • Étendez vos bras le long du corps puis croisez-les devant vous, une main sur l’autre, et posez votre front dessus. Variante : placez les mains sous le menton si cela est plus confortable.
  • Veillez à ce que la tête reste alignée avec le buste et que le regard soit dirigé vers le bas afin d’éviter toute tension au niveau du cou.
  • Détendez les jambes, rapprochez légèrement les talons et laissez le bassin peser sur le sol sans forcer.
  • Fermez les yeux et faites trois respirations profondes puis laissez votre souffle revenir à un rythme naturel. Restez entre 3 et 10 minutes selon votre disponibilité et le degré de détente recherché.
  • Variantes pour adapter la posture à vos besoins

    Makarasana est modulable. Si vous ressentez une gêne au niveau du cou, placez un petit coussin sous le front. Pour celles qui souffrent de sensibilité abdominale, glisser un bolster ou une serviette roulée sous le bassin peut soulager. Si vous souhaitez un léger étirement du haut du dos, relevez très doucement la poitrine en plaçant les mains sous le menton pour offrir une petite ouverture thoracique — sans jamais forcer.

    Les bienfaits ressentis dès la première séance

    Beaucoup de lectrices m’ont raconté avoir senti un effet « déconnectant » immédiat : la respiration s’apaise, les épaules se relâchent, et la sensation de pression dans la poitrine diminue. Pour celles qui passent la journée assises, Makarasana aide à libérer la tension lombaire et cervicale accumulée. Pratiquée avant le coucher, cette posture favorise souvent l’endormissement en abaissant le niveau de stress et en préparant le corps à une nuit réparatrice.

    Pour qui cette asana est-elle recommandée ?

    La version de base convient à la plupart d’entre nous, en particulier aux débutantes qui souhaitent intégrer le yoga sans intimidation. Cependant, quelques précautions s’imposent :

  • Évitez la posture si vous êtes au dernier trimestre de la grossesse — elle implique d’être allongée sur le ventre.
  • Si vous avez des blessures sérieuses au dos, au cou ou à la colonne vertébrale, consultez un professionnel de santé avant d’essayer.
  • En cas d’inconfort au niveau du cou, utilisez un support sous la tête ou placez le visage sur un coussin pour neutraliser la tension.
  • Conseils pratiques pour en tirer le meilleur

    Pour intégrer Makarasana à votre routine, voici quelques astuces simples :

  • Pratiquez-la en fin de journée, après le travail ou après une séance de sport douce, pour favoriser la récupération.
  • Associez-la à une respiration consciente : inspirez lentement par le nez en gonflant le bas du ventre, puis expirez longuement. La respiration diaphragmatique est la clé du lâcher-prise.
  • Ne cherchez pas la performance ; l’objectif est la détente. Si vous sentez une crispation, ajustez la position plutôt que de persister.
  • Créez un rituel apaisant autour : lumière douce, musique relaxante ou une bougie parfumée pour signaler au corps qu’il est temps de ralentir.
  • Quand et comment progresser

    Une fois que la posture de base est confortable, vous pouvez la transformer en un petit enchaînement relaxant : commencez par Makarasana quelques minutes, puis, si vous le souhaitez, montez légèrement le buste pour ouvrir la cage thoracique, revenez en position initiale et terminez par une courte séance de respiration assise. Cette progression douce vous permettra d’approfondir l’asana sans contraindre le corps.

    Petits signaux à observer

    Écoutez toujours votre corps. Si vous ressentez une douleur aiguë, des fourmillements ou un engourdissement, sortez lentement de la posture et reposez-vous. Le yoga que je préconise sur MadameMary.fr est un yoga bienveillant : l’objectif est d’apporter plus de confort et de joie dans la vie quotidienne, pas de performance.

    Incorporer le calme dans sa vie

    En adoptant des postures simples comme le crocodile, on s’offre des parenthèses de bien-être accessibles à tout moment. Ces pauses courtes, répétées régulièrement, deviennent de puissants outils anti-stress qui transforment peu à peu notre rapport à la tension et à la fatigue. Pourquoi ne pas essayer ce soir ? Quelques minutes suffisent pour sentir la différence.

    By Mary